Message de nouvel an 2025

En ce début d'année, il semble indispensable de rappeler certaines vérités trop souvent occultées. L'organisation des institutions médico-sociales et juridico-judiciaires, aujourd'hui dévoyée par la privatisation et la marchandisation des services essentiels, s'éloigne gravement de ses missions républicaines. Lorsque le commerce de la protection de la vie et des biens des citoyens devient une norme, il est légitime de se demander où commence le mépris et où finit la fraternité.

Le respect de la Constitution, des droits humains et des principes éthiques est pourtant une obligation légale et morale. Ce n'est pas une faveur accordée, mais un devoir régalien. Nationaliser et fonctionnariser ces structures, conformément aux articles 9 à 11 du Préambule de la Constitution française, à l'article 25 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, et à l'article R4127-19 du Code de santé publique, représente non seulement une mesure de bon sens, mais une nécessité absolue pour enrayer le déclin collectif et la dette publique.

Il est nécessaire que les autorités dirigeantes mettent fin aux corruptions, aux abus de pouvoir, aux dénis de justice et aux tortures administratives comme physiques, et cessent d’affirmer que le mensonge, le retrait des droits fondamentaux, la mise en danger des citoyens, et les crimes institutionnels, sont un bon-droit, un bien-fondé, sans recours, pour le profit. Ces dérives ne servent qu'à préserver les intérêts particuliers d'un système qui se nourrit de ses propres victimes.

Ne perdons jamais espoir que la vérité, la bienveillance, l'aide et la justice reprennent leur place légitime contre la barbarie. Il ne s'agit pas seulement de sauver de ces dysfonctionnements, mais de prévenir les catastrophes futures, pour chacun, pour le peuple, pour la nation, et pour l'espèce. Que cette année soit, enfin, celle du réveil des consciences et du triomphe du bien commun sur les privilèges éhontés, au bénéfice de toutes et tous.

Théorie de Santé-Aide-Justice