Le but de ce livre

Temps de lecture : 15 minutes

Une politique de survie

Malgré son titre, cet ouvrage n'est pas de religion, mais sur la religion.

Il informe sur les thèmes majeurs et fondateurs de nos sociétés.

Il condamne la méchanceté, la haine, la pitié et le mensonge.

Il encourage la bonté, l'amour, la compassion et la vérité.

Il ne prône aucun culte particulier, sinon celui d'un monde sans tromperies et sans crimes, respectueux de la diversité et de la sauvegarde de la vie et des systèmes bienveillants qui réparent sans mépriser et dans la mesure du possible ce qui est involontairement et volontairement détérioré.

Il propose un point de vue original et cohérent sur les anciens textes dit sacrés et qui sont intrinsèquement créateurs de nos civilisations passées, présentes et futures.

Il expose les fondements essentiels de la politique administrative des groupes humains sans considérer les diverses variations et les sympathies particulières relatives aux méthodes et aux procédures.

Il supplie tous les dirigeants et tous les dirigés, élus et votants, administrateurs et administrés, de considérer la santé et la justice, non pas comme des jeux d'entreprises privées à but lucratif dont les intérêts se trouvent dans l'accroissement des courbes statistiques du nombre des malades et des infractions, mais comme des obligations intrinsèques et inhérentes à la qualité de la vie elle-même, telles que le stipulent la logique, les lois humaines fondamentales et la quasi-majorité des législations.

Les gouvernants, de quelque confession et de quelque parti public, privé ou occulte que ce soit, laïque, religieux ou athée, et de quelque pays que ce soit, y compris les Nations Unis, doivent comprendre qu'il est dans leur intérêt vital, et dans celui des peuples, ainsi que dans celui de l'espèce, de faire en sorte que ces courbes diminuent constamment vers le zéro, quelles que soient les augmentations ponctuelles, non dans un nuage nébuleux de chiffres globaux où seraient noyés quelques points invisibles ou masqués, mais au cas par cas, années après années, mois après mois et jours après jours.

Il est naturel que la courbe de vie d'un être humain diminue avec l'âge et les traumatismes accidentels. Mais il est anormal qu'elle chute à cause de la volonté d'autrui, et à cause de l'absence d'aide, de soins médicaux et d'accès à la défense publique en justice, car ces choses sont les droits fondamentaux de tout individu au sein d'une société évoluée, juste et éthique.

La douleur sert à rien, elle enseigne rien, elle créée rien. La douleur est inutile en tant que cause. C'est un des effets d'une mauvaise cause. C'est un influx nerveux qui est créé pour la signaler et pour attirer l'attention sur la nécessité de la stopper, que celle-ci soit physique, émotionnelle, mentale, spirituelle ou autre ; d'après la théorie cellulaire, l'algie est le symptôme de la mort :

Faire souffrir ou laisser souffrir, c'est tuer ou laisser tuer.

Le contrôle de la démographie et de la faim n'est pas un problème sans bonne solution relevant de l'éducation et de l'organisation : la sélection humaine est un mauvais moyen, que ce soit par agression physique ou chimique, par abandon médico-social et juridique-judiciaire, ou par quelque oppression que ce soit.

Une utopie du bien

L'avocat ou le juriste et le docteur ou le soignant, comme les magistrats et les enseignants, n'ont pas à avoir pour but des bénéfices financiers, mais doivent travailler avec des moyens financiers, afin d'abaisser constamment leurs courbes d'activité de réparation grâce aux activités de formation continue, de recherche et d'éducation et grâce à l'augmentation de la courbe de vie de leurs clients qu'ils ont la responsabilité d'entretenir au nom de l'État.

Un tel fonctionnement est ce qu'une communauté faisant le contraire appelle :

L'utopie de la bonté, de la liberté et de l'égalité médico-sociale et juridique-judiciaire où règnent des lois et une justice aussi impartiales que bienveillantes.

C'est pourtant une chose qui est très facile à mettre en place et qui nécessite, afin de passer de ce qui est aberré à ce qui est correct, de connaitre certaines données vitales et éternelles au sujet de l'organisation des groupes et de changer de point de vue sur l'argent et sur le pouvoir. Un monde juste n'a rien à voir avec la technologie qui est par définition neutre, malléable et orientable, mais avec la répartition du travail et de l'assistance.

Voici les caractéristiques fondamentales d'un véritable monde civilisé :

  • On consulte régulièrement et gratuitement le docteur et l'avocat pour rester en bonne santé et pour savoir ce qu'il faut faire et ne pas faire.
  • On signale sans crainte les problèmes et on dépose gratuitement les plaintes qui sont rapidement investiguées en toute transparence.
  • L'abus, l'entrave, l'obstruction, le mensonge, la corruption et l'argument de la maladie mentale employée pour justifier les transgressions sont aussitôt sanctionnés : on n'attend pas que les victimes décèdent pour ne rien faire ou que les criminels soient enterrés pour ne pas les juger.

En effet, les différents ordres de santé et de justice ne sont pas des organismes ou des entreprises privées à but lucratif chargés de mission de service public : ce ne sont pas du commerce permettant de manger et d'acheter des maisons de vacance, ce sont des services publics dont la gestion est suffisamment ardue et complexe pour l'embrouiller ; c'est avec le salaire justement mérité et non gagné sur l'injustice du crime qu'on achète la nourriture et les articles de luxe.

Tel est le bug de la société actuelle dite "standard" : le système médico-social de la santé et le système judiciaire de la justice sont reléguées au rang de magasins de jeux supervisés par le système politique du suffrage où le client du trésor public n'a le droit de se plaindre subir quelque chose et de réclamer réparation que si on le lui autorise selon quelque critère arbitraire, sinon c'est lui le vaurien, et non parce que la règle législative lui procure ce droit fondamental.

Une culture administrative, artistique et technologique qui considère qu'une cellule fécondée n'a aucun droit de vivre sans souffrir, que même un embryon n'est pas innocent, que les enfants savent ce qu'ils font, que les adultes sont des esclaves et non des serviteurs de la société, et que les victimes sont des êtres méprisables source de revenus, est un système défectueux géré par des fous dangereux qui ont l'opinion de procéder avec déontologie, équité et succès.

Tant qu'une civilisation ne s'est pas écroulé, il est toujours temps de la réformer, car après, sinon, c'est trop tard, et peu importent les grands cataclysmes, puisque recommencer de rien ou de peu ne garantit jamais d'aboutir à une civilisation correcte, d'autant plus lorsqu'on démarre sur les mauvaises bases d'un monde non soumis à son propre droit.

Le problème n'a jamais été un peuple en particulier, mais ceux qui occupent les locaux de sa direction, allant même jusqu'à en exterminer d'autres pour voler leurs territoires, au lieu de conquérir son propre corps et son propre esprit.

Les adultes responsables qui agissent avec irresponsabilité oublient souvent qu'ils ont été des enfants non-responsables ignorants les véritables pensées des grands : la question à poser en justice, pour autant qu'on la pose, n'est donc pas seulement "coupable" ou "non coupable", mais également "pourquoi cela s'est passé" et "qui a provoqué et/ou laissé faire, par intention ou négligence".

Ainsi, la seule et unique équation logique pour la réussite d'une civilisation est très simple et il n'y en a pas de meilleure :

Il y a santé et bien-être de l'ensemble de la société

Sur les plans physiques, émotionnels et mentaux

Si et seulement si chaque individu ne souffre pas

La courbe statistique de l'état de santé global
variant et approchant 100% relativement à l'âge

Une civilisation de paix

La civilisation, comme la vie qui est à la fois relative et absolue, est aussi belle et majestueuse que fragile et sauvage.

D'après le Dictionnaire de l'Académie Française, la civilisation est l'expression, à une certaine grande échelle nommée Pays ou État, de la culture composée de l'ensemble des sciences et des arts d'un groupe, c'est-à-dire des connaissances, des coutumes et des idées de son chef et de sa majorité, qui sont conquises et consenties par les membres nommés citoyens, ou qui leur sont imposées de gré ou de force.

Tout le monde désire vivre le but de la civilisation nommé paix et liberté.

La paix de manger, travailler, penser, dormir… mais pas de commettre des crimes.

La liberté d'étudier, agir, construire, s'amuser… mais pas d'arnaquer.

La paix et la liberté sont des vérités relatives et non absolues.

Les absolus sont assez rares dans l'univers : on ne connait que quelques dizaines de constantes universelles pour une infinité de variables déterminant les choses. Peu de données sont immobiles, mais les espaces limités permettent parfois d'identifier des caractéristiques distinctives et persistantes.

Lorsque des physiciens quantiques disent que l'observation conditionne la réalité, ils considèrent seulement l'impression sur la surface qu'ils observent, et pas l'opérateur caché qui manipule le flot des évènements créant les projections qui changent lorsqu'ils modifient la direction de leurs regards. La partie animale psychopathe de l'esprit humain se retrouve alors confrontée à la plus grande des épreuves : est-il une créature cherchant le bien et évitant le mal, ou est-il le créateur décidant de ce qui est bien et de ce qui est mal ?

Philosopher sur le bien et sur le mal est un débat stérile, car les criminels estiment que leurs actions sont leurs privilèges. L'intérêt des méchants qui aiment nuire se trouve dans le mal et ils trouvent ça bien. L'intérêt des justes qui aiment ne pas nuire se trouve dans le bien et ils trouvent ça bien. L'intérêt ne change pas le bien et le mal absolus et objectifs qui n'ont rien à voir avec les intérêts personnels et collectifs qui sont le sujet d'étude et de pratique des relativistes subjectifs. Les intérêts, ça peut parfois être bien et parfois être mal, et ça relève parfois et souvent de la convoitise.

Dire que la paix et la liberté sont le bien, et que la guerre et l'esclavage sont le mal, ne veut donc rien dire si on ne dit pas que ce sont des choses non pas d'un point de vue relatif au langage humain mais d'un point de vue absolu au langage de la vie. Pour la vie, ce qui est bien est ce qui fait survivre et évoluer, tandis que ce qui est mal est ce qui fait entraver et succomber.

Afin de clarifier le but de la civilisation, les humains se sont accordés sur la notion triviale de nuisance qui détermine les choses qui sont bien et qui sont mal en les définissants dans l'absolu et relativement aux objets et aux êtres dont on accorde le droit d'exister ou pas.

Ainsi, une société qui fonctionne et progresse de manière adéquate considère que le bien et le mal ne sont pas des variables relatives, mais que ce sont des droits et des non-droits arbitraires et absolus associés au faire et au ne pas faire.

La seule cause de la chute des civilisations, c'est le mal du crime qui résulte du non-respect des bonnes lois et de la vie. L'unique problème qui provoque la disparition des groupes humains, est que lorsqu'il est possible de retirer les droits fondamentaux d'un ou plusieurs membres ou citoyens, alors il n'y a aucune raison de respecter la législation, puisqu'elle est déjà transgressée : il suffit simplement pour cela que les gens qui y sont soumis décident de refuser de la respecter. C'est ce qu'on appelle le crime organisé, et c'est le problème, car cette expression est l'antonyme du mot civilisation : si le collectif ne respecte pas les règles, alors on peut faire ce qu'on veut à qui on veut tout ayant la certitude de ne rien craindre, du moment qu'on est d'accord, et qu'on est du côté de ceux qui sont d'accord, puisqu'il suffit que ce soit permis par une autorité, par un ordre ou par un comité.

Si c'est possible, pourquoi ne pas le faire ?

Qui va en empêcher si l'autorité laisse faire ?

Alors pourquoi ne pas faire non seulement en sorte que du mal soit fait, mais également d'en retirer un bénéfice et de se convaincre que cela est juste et bon pour le collectif ? Il n'y a même pas besoin de raison pour faire une telle chose. Il n'y a même pas besoin de hiérarchie ni de chaine d'ordres. Il suffit juste d'avoir la permission et l'assurance de ne pas être arrêté, interrogé et inquiété, croyant à tort qu'il n'y a aucun lien et aucune autorité supérieure, ni même divine. L'idéal est de donner une très mauvaise raison aux gens qui aiment exprimer leurs bas instincts de haine et de rage, ainsi que le goût de la méchanceté et de la domination meurtrière que confère le pouvoir absolu de vie et de mort, tels que le démontrent les expériences faites au sujet de la torture[1]. Le mieux, c'est de faire croire à des personnes fautives qu'un acte de justice est accompli en faisant payer autrui pour ce qui a été provoqué, au lieu de gérer et de réparer les problèmes, les laissant devenir ainsi des criminels volontaires portant le masque enchanté, froid et hideux, de la vengeance maquillée de sainteté divine, dont les orbites sont obstruées par la négation de la culpabilité refoulée.

Qui dénigre les victimes ?

Les criminels et les ignorants qui ont la conviction d'accomplir leurs travaux et leurs devoirs.

Retirer les droits médico-sociaux et juridiques-judiciaires de qui que ce soit est injustifiable, indéfendable, interdit et illégal ; c'est un très haut crime qui se passe de raison et dont les victimes n'ont strictement et absolument rien à se reprocher, car on les empêche de vivre et de prendre leurs responsabilités : elles subissent une prise d'intérêts sur leur existence et cela n'a rien à voir avec une condamnation à mort prononcée par un tribunal éthique qui s'interdirait de blesser et de tuer.

À force de conditionnement, les gens croient que les droits médicaux sont le droit d'être remboursé du paiement des soins, et que les droits sociaux sont le droit de recevoir une allocation financière, mais rien n'est moins vrai : les droits médico-sociaux sont le droit d'être soigné et le droit d'être aidé, et par définition, cela devrait être gratuit.

Quant aux droits juridiques, les gens croient de même que c'est le droit de recevoir des conseils et une prise en charge des frais de procédure, alors que c'est le droit de témoigner, assisté d'un avocat et d'un expert, devant une cour de justice composée de juges et pas d'un seul, et cela devrait également être gratuit.

La gratuité charitable et altruiste de la médecine et de la justice, donc de tous les services publics médico-sociaux et judiciaires, et leur administration adaptée, correcte, sûre et efficace, dans les meilleures conditions d'accès : telle est la civilisation définie par les lois françaises, européennes et mondiales en vigueur et spécifiées pour tous, qui pourtant ne sont pas appliquées à une certaine quantité de gens, grâce à des mensonges, à des omissions, à des dissimulations et à des obstructions.

La voie du mal, le crime organisé, fait d'un État du droit respecté, un État qui ne respecte pas le droit. Lorsque cela arrive, l'État garant de la bonne marche des choses n'est plus souverain du pays et du peuple, car non seulement Il se comporte en ennemi mais Il commet un crime contre tous et contre lui-même, alors qu'Il a tout pouvoir pour intervenir, non pour influencer, mais pour faire respecter la loi et l'ordre que les Ordres désordonnent.

Lorsqu'il y a dysfonctionnement des systèmes, c'est toujours la faute de l'État qui ne remplit pas sa mission contractuelle d'en superviser la bonne marche, et Il n'a aucune légitimité à diriger et à administrer les affaires tant que les dysfonctionnements ne sont pas interrompus et réparés. Il n'a pas le droit d'invoquer l'ignorance, l'inaptitude ou l'indépendance, ni même l'immunité, comme argument de défense et de non-assistance, mais Il peut le faire : Il peut laisser faire les crimes, tout comme Il a le pouvoir de les faire cesser, puisque tel est son devoir envers la loi, la vie et le peuple.

Si l'État ne se corrige pas et ne corrige pas ce qu'Il gouverne, Il sombre, car il n'y a pas de civilisation, pas d'humanité et pas d'évolution. Mais s'Il procède à une réorganisation, à l'application des lois et à des réformes afin d'empêcher les infractions, et s'il change les mauvaises lois, alors Il s'élève.

Protéger la santé et l'existence est une nécessité essentielle,
Mais capitaliser la maladie et la souffrance est une trahison.

Une administration propre

Qui est le grand patron d'un pays ?

Celui qui le dirige, c'est-à-dire le chef de l'État. Parfois son poste est nommé Président de la République et son comité de direction est le Gouvernement.

Au niveau mondial, c'est les Nations Unis et le Conseil de Sécurité.

Au niveau local, en France, c'est le Préfet et le Conseil Régional.

Au sein d'une cité, c'est le Maire et le Conseil Municipal.

Dans une maison, c'est le Doyen et les Parents ou les Ainés.

Tout groupe possède un chef et un comité de direction, même si une telle structuration n'est pas définie ou imposée. Les humains, même individualistes, sont généralement grégaires et désirent soit être le chef soit participer soit que quelque chose soit responsable de l'organisation et des décisions importantes.

Le facteur critique de la cohésion et de la constitution de toute communauté se trouve invariablement sur une échelle variant du modèle qui instruit et façonne au tortionnaire qui impose et enchaîne.

Un bon chef n'a pas tous les droits de faire ce qu'il veut, mais il a le pouvoir et même l'obligation de faire appliquer le droit, de la plus grande à la plus petite des lois, non pas pour dire : "Faites ceci ou faites pas cela, que ce soit légal ou pas", mais : "Soignez et instruisez, dans le respect des lois, des faits, des preuves, des victimes et des coupables, et modifiez les règles et les procédés injustes et dangereux". Sinon, le pouvoir, le droit et l'obligation du chef est de dissoudre et de limoger les comités et les administrateurs pour les remplacer.

Tous les problèmes au sein d'un groupe comme de l'espèce proviennent de l'ignorance, des accidents et des crimes.

Si le chef ne fait rien pour faire stopper un crime porté à sa connaissance, c'est non seulement de la non-assistance et de l'obstruction, mais cela devient également, de fait et au minimum, de la complicité : il enfreint alors toutes les lois car lorsqu'on retire avec son accord les droits médico-sociaux et juridiques-judiciaires d'une ou plusieurs personnes, c'est qu'il participe à un crime injustifiable qui met son groupe en péril, et cela n'a rien à voir avec de la justice ni même avec une dictature bienveillante, mais avec une dangereuse et irresponsable tyrannie, voire avec une guerre absurde ou tout simplement de la folie.

Il est une équation qui se démontre avec certitude en une phrase et qui stipule ce qu'affirment la science médicale et la plupart des lois territoriales et religieuses dont les buts sont d'empêcher que cela se produise :

Traumatismes corporels + Absence de soins + Retrait des droits
= Attentat à la vie

En effet, les traumatismes altèrent la vie, l'absence de soins précipite la dégradation de la vie, et le retrait des droits - autre que la détention en cellule carcérale ou vestimentaire sans tortures physiques, chimiques et mentales, en cas de crime prouvé ou de folie scientifiquement démontrée - est de fait synonyme de plus haut crime tel que cela est proclamé de par le monde entier.

Voici une assertion logique plus triviale mais moins évidente :

Si une autorité refuse de communiquer
Alors elle commet le plus haut crime

Puisque la communication est le principe fondamental de toutes les lois et de toutes les interactions de la vie, depuis les atomes jusqu'aux astres en passant par les cellules et êtres vivants :

Si une autorité refuse de respecter la loi et la vie
Alors elle commet le plus haut crime

Lorsqu'un citoyen n'a pas le droit de témoigner devant un tribunal au sujet de préjudices, de méfaits et de preuves, ni de réclamer enquête et réparation, c'est que la porte d'entrée est grande ouverte aux corruptions, aux obstructions et aux crimes, d'autant plus que les requêtes administratives et l'accès aux droits sont un labyrinthe peuplé de gens qui n'ont rien à faire de la valeur de la vie, de la bonté, des lois, de l'éthique, de la justice et de la vie elle-même.

Lorsque ceux qui ne sont pas élus n'ont pas la possibilité de se plaindre en haut-lieu et de signaler un dysfonctionnement, il y a un très grave problème qui met en péril le pays lui-même, puisque seuls les élus ont des droits et que pour les autres citoyens, ça dépend des élus et non de la loi et de la vérité, ni des faits et des preuves. Si ce n'est pas la loi qui soumet les humains, c'est eux qui la manipulent : alors convoitises et crimes règnent sur la justice, et non l'inverse.

La transgression qui n'est pas une erreur ni un véritable accident, que ce soit une infraction, un délit ou un crime, est illégale au sein d'une société humaine : elle l'a toujours été et elle le sera toujours, car la mauvaise action volontaire et la nuisance à autrui - ainsi que dans une moindre mesure la négligence - qui portent atteinte aux biens et à la vie des gens, réduisent la civilisation.

Le meilleur moyen d'identifier des criminels qui agissent dans l'ombre est de déterminer ceux qui méprisent et qui refusent de communiquer car ils ont quelque chose à cacher et sont coupable de cette chose, ce qu'il ne faut pas confondre avec les difficultés de communication résultant de surdités et de handicaps.

Le refus d'accorder l'accès à des soins médicaux corrects, efficaces et non nuisibles, ainsi qu'à une cour de justice, ne sera jamais un bon-droit et un bien-fondé, justifiable et défendable ; tout comme permettre la mise au point, la fabrication et la vente de substances interdites qui détruisent la vie de citoyens kidnappés et torturés, puis délaissés.

Si des docteurs, qu'ils soient médecins ou dentistes, refusent de soigner une personne ou un groupe, l'un d'entre eux doit être désigné, et celui-ci doit accomplir son serment avec honneur et compassion, sans préjugés et sans nuire, car telle est la loi et le serment des praticiens. Idem pour l'avocat.

Le pouvoir, c'est ce qu'on est physiquement, émotionnellement et mentalement capable de faire. Le droit, c'est ce qui est au sein d'un groupe autorisé de faire et ce qui est interdit de faire. Le rôle du droit est de soumettre le pouvoir. Lorsque le pouvoir est au-dessus du droit, il y a crimes. Lorsque la santé et la justice sont administrées par des entités privées, même chargées de mission de service public, alors il y a risque accru de dérive et d'extermination d'une certaine proportion la population jugée indésirable.

Un État de droit est au-dessous des lois et non au-dessus. Lorsque l'État garant de l'indépendance de la justice laisse agir la corruption, l'obstruction et le crime en son sein, tandis que la santé est gérée par des entreprises privées aux pleins pouvoirs, et qu'on retire les droits et les chances de vie des victimes afin de protéger des criminels, alors Il a le devoir d'intervenir car telle est la loi en vigueur. Sinon c'est qu'Il est impliqué et complice comme s'Il gérait Lui-même ces choses, puisqu'en réalité, c'est ce que par définition Il fait même s'Il délègue.

Il est absolument inadmissible pour une autorité de prétexter "quoi que ce soit" pour justifier le refus de respecter la loi et la vie, car ce "quoi que ce soit" et le refus de réparer ce "quoi que ce soit" n'est retenu que contre cette autorité du fait de la définition intrinsèque, fondamentale et essentielle de la loi et de la vie dont est responsable cette autorité.

Une responsabilité claire

Toute souffrance provient malheureusement et uniquement de problèmes qui vont inéluctablement causer des ennuis.

La responsabilité, pour un adulte, c'est le cas échéant avouer être l'auteur des problèmes, et être coupable si c'est volontaire, et dans tous les cas les gérer et les résoudre ou orienter vers une autorité compétente, ce qui est alors aide et réparation. Sont responsables, en mal, les méchants, et en bien, les justes.

L'irresponsabilité, pour un adulte, c'est nier créer des problèmes ou les laisser exister, afin parfois qu'un résultat soit obtenu. Tous les criminels et tous les fous sont irresponsables.

La non-responsabilité, c'est soit être enfant soit ne pas être l'auteur volontaire des problèmes, à moins d'y être étranger. Les innocents et les victimes d'autrui sont non-responsables. Ceux qui font des erreurs sont parfois victimes de leurs actes. Les fous sont quelquefois victimes de ceux qui les rendent ainsi.

Quelles que soient les types de politiques administratives et les limites géographiques déterminées ou non, une société civilisée est par définition organisée selon la notion d'État.

C'est toujours la faute de l'État si son système éducatif n'enseigne pas aux parents qu'il ne faut pas laisser des petits enfants sans surveillance, car il pourrait se produire des accidents où personne n'est coupable sinon l'État et les travailleurs qui les gèrent.

C'est toujours la faute de l'État s'il ne fixe pas comme règle, ou si celle-ci n'est pas respectée par les adultes représentant l'État, qu'il ne faut pas laisser ensembles et sans surveillance des adolescents et des petits enfants, car il pourrait se produire des agressions où personne n'est coupable sinon l'État et les criminels dont le potentiel est identifiable dès la puberté.

C'est toujours la faute de l'État s'il laisse des travailleurs méchants et pervers ou fous mal exercer leurs métiers et enseigner comment faire des choses malfaisantes et s'en prendre aux personnes généralement plus faibles ou souffrantes de traumatismes ou de maladies qu'ils ne soignent pas, car il pourrait se produire des interruptions de vie et tous seraient coupables excepté certaines victimes qui n'auraient pas été enrôlées et convaincues de participer.

C'est donc toujours la faute de l'État s'il permet à des comités d'en haut, d'en bas et du milieu, publics et privés ou secrets, de décider arbitrairement, hors de la vue du peuple, et sans recours possible, que des maniements et des attentats à la vie sont des actes permis.

Il ne sert à rien d'accuser, de dédaigner et de discréditer les victimes.
Ni même de les traiter en criminels ou en ennemis.

Car faire cela c'est convoiter ou légitimer des intérêts maléfiques.


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[1]
fr.wikipedia.org/wiki/Torture
fr.wikipedia.org/wiki/Expérience_de_Milgram